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L'alimentation du jeune enfant

Publié le 13 décembre 2022

Photo marine

Marine
Diététicienne-Nutritionniste et Co-fondatrice de Madietenligne

Dès son plus jeune âge, l’enfant a besoin d’une alimentation saine et équilibrée. Cela aide à son développement et à sa croissance, surtout à préserver sa santé. Les besoins alimentaires et nutritifs évoluent avec l’âge et les activités physiques. En plus de l’allaitement ou de ses biberons de lait, un bébé de 6 mois est en mesure de découvrir de nouveaux aliments. C’est la diversification alimentaire qui lui permet de développer son mental et son physique.

À ce moment-là, si les parents découvrent que leur jeune enfant présente une néophobie alimentaire ou une hypersensibilité alimentaire, ils peuvent appliquer la DME ou la diversification menée par l’enfant, pour son apprentissage alimentaire. Avec cette méthode, la mère et le père peuvent aider leur bout de chou à goûter à de nouveaux aliments, et à favoriser son autonomie dans son développement.

À quel âge commencer la diversification alimentaire ?

L’aliment principal d’un enfant est le lait maternel ou le lait de croissance jusqu’à sa 1re année. Pourtant, il faut l’habituer à d’autres goûts, saveurs et textures dès qu’il a 6 mois. C’est ce qu’on appelle diversification alimentaire.

Qu’est-ce que la diversification alimentaire ?

La diversification alimentaire consiste à varier le type d’alimentation du bébé. Selon l’OMS, cette nouvelle habitude est recommandée aux enfants de 6 mois révolus. Au-delà de cet âge, l’allaitement ou le lait de croissance ne sont plus suffisants pour couvrir les besoins nutritionnels du bébé.

Alors, il faut intégrer d’autres aliments, solides et liquides dans le régime alimentaire du nourrisson. Notons que le lait maternel ou artificiel restera la principale alimentation du bébé jusqu’à 12 mois et plus.

L’objectif avec une diversification alimentation

Le but avec la diversification alimentaire, c’est de faire découvrir à l’enfant d’autres types d’aliments. Que ce soit en saveur, en texture, en goût, en couleur ou en odeur, une nouvelle alimentation va stimuler son oralité alimentaire et lui apprendre le plaisir de manger.

Le rôle des parents dans cette phase de développement, c’est d’accompagner et d’écouter leur bébé. En fait, l’introduction aux aliments à cet âge est une phase importante pour la croissance physique et mentale également.

Cette étape n’est pas vécue de la même façon chez chaque bébé et chaque parent. Certains nourrissons peuvent trouver un grand plaisir à goûter de nouveaux aliments. D’autres sont plus réticents à avaler des légumes ou des fruits.

Comment gérer la diversification alimentaire ?

Afin de faciliter cette phase d’adaptation, les parents doivent faire preuve de tacts pour comprendre leur bébé.

En premier temps, il ne faut pas forcer le bébé. Puis, il faut être à l’écoute et observer ses réactions. Ainsi, vous pourrez adapter sa nouvelle alimentation selon ses envies et ses goûts.

En effet, l’enfant a besoin de temps pour découvrir d’autres saveurs, textures, couleurs et odeurs. Vu que c’est la première fois qu’il se confronte à un tel changement.

S’il y a un refus de la part du bébé, il faut être patient et recommencer l’expérience quelques jours plus tard. Pour commencer la diversification alimentaire, optez pour un seul aliment (la carotte par exemple), et continuez 3 jours. Variez la texture, en purée, cuite, mixée ou seule. Puis, changez de légume et recommencez le même processus.

Vous saurez que l’étape est réussie quand l’aliment attise la curiosité de votre bébé. Il le touche, il le reconnaît à sa couleur, et veut mettre la nourriture dans sa bouche.

Les causes de la Néophobie alimentaire

Durant la phase de diversification alimentaire, l’enfant peut présenter des allergies ou de la néophobie alimentaire. Cette dernière est définie par un refus ou une peur d’un nouvel aliment. Ceci est un réflexe primitif pour se protéger de nouvelles choses. Il affecte l’enfant entre 2 à 6 ans. Parfois, la néophobie alimentaire peut se prolonger jusqu’à l’âge adulte. Le plus souvent, cette phobie est liée aux poissons, fruits et légumes.

Les principales causes

Chez l’enfant, la néophobie alimentaire est engendrée par divers facteurs, son environnement, et son état d’esprit.

Ce trouble peut être généré par un facteur génétique. C’est le métabolisme qui refuse l’aliment et le cerveau ne fait qu’obéir à son corps.

Cette phobie peut aussi être souvent liée à un facteur environnemental. C’est le contexte d’adaptation qui va engendrer le refus d’un aliment.

Pourtant, il y a divers facteurs qui peuvent causer la néophobie alimentaire. Cela peut être une réaction opposée des parents ou la notion de sécurité qu’on ressent avec un légume ou un fruit familier.

Il faut noter que ce trouble alimentaire est étroitement lié à l’hypersensibilité de l’enfant, plutôt qu’à son envie de manger.

L’évolution de ce trouble

Selon les études en psychologie, la néophobie alimentaire commence à apparaître dès l’âge de 2 ans. Plus de la moitié des jeunes enfants adoptent un comportement sélectif qui stimule la néophobie. Durant cette période, l’enfant va accepter certains aliments, ceux qu’il connaît, et négliger les autres.

Jusqu’à ses 9 ans, les enfants néophobes vont limiter leur alimentation, surtout les légumes et fruits. Cela concerne toutes les variétés possibles.

Sachez que nos habitudes alimentaires en bas âge peuvent rester les mêmes en âge adulte. Alors, la diversification alimentaire est recommandée avant la période de néophobie. L’enfant accepte facilement les nouveaux aliments avant qu’il adopte un comportement sélectif. Donc, il est préférable de varier les aliments dès ses 6 mois, en prenant en compte ses allergies alimentaires.

Qu’est-ce que l’hypersensibilité alimentaire ?

L’hypersensibilité alimentaire est souvent confondue à une allergie alimentaire. Pourtant, elle est mieux définie par une intolérance alimentaire.

En fait, ce trouble est dû à une incapacité du corps à assimiler et digérer un aliment. Ce qui entraîne un dysfonctionnement de la digestion. Un composant de l’aliment est mal assimilé par l’organisme à cause d’un manque ou d’absence d’enzymes.

Les symptômes de cette hypersensibilité

Les études ont démontré que l’hypersensibilité alimentaire présente des symptômes différents selon la personne. Le plus souvent, les symptômes d’une intolérance alimentaire sont similaires à une allergie. La personne va avoir des nausées, diarrhées, ballonnements, des crampes d’estomac… La plupart du temps, le malaise se manifeste au niveau de la digestion. D’autres cas présentent des maux de ventre, d’eczéma, d’irritation de l’intestin ou de rhinite.

Sachez que l’hypersensibilité alimentaire n’a aucun effet sur le système immunitaire. Elle n’affecte que le dysfonctionnement du corps à assimiler un aliment particulier.

Selon les diététiciens-nutritionnistes, le nombre d’aliments affectés par une intolérance augmente avec l’âge. Alors, il est important de détecter les symptômes d’une intolérance alimentaire chez l’enfant le plus tôt possible.

Les aliments sujets à cette intolérance

Les aliments sujets à l’hypersensibilité alimentaire sont difficiles à identifier, vu le nombre de possibilités. Mais, il y a les hypersensibilités qu’on rencontre plus souvent.

Voici les intolérances les plus courantes chez les allergologues :

  • Une hypersensibilité à la tyramine : cet élément organique se trouve dans le fromage, le chocolat et certains fruits.

  • Une intolérance au lactose : c’est le glucide présent dans le lait. Il est facilement assimilé par la lactase dans l’organisme. Quand la quantité de cet enzyme est faible, le lactose n’est pas transformé en élément nutritif dans le sang. Alors, il s’accumule dans le gros intestin ce qui va provoquer des maux de ventre/ballonnements.

  • Une hypersensibilité au gluten : cette protéine est difficile à digérer pour certaines personnes. On le trouve dans les céréales comme le blé, l’avoine, le seigle…

Qu’est-ce que les troubles de l’oralité chez l’enfant ?

Chez l’enfant, les troubles de l’oralité se présentent par une hypersensibilité sensorielle pour les goûts et les odeurs.

Rappelons que l’oralité concerne toutes les fonctions attribuées à la bouche. Alors, un trouble d’oralité peut affecter l’alimentation, le langage, l’exploration gustative.

Les types de troubles d’oralité chez l’enfant

D’après les spécialistes, le trouble d’oralité alimentaire évolue in utero quand l’enfant est fœtus. Puis, il réapparaît après la naissance. Dans tous les cas, les troubles d’oralité concernent le goût et l’odorat. Ils peuvent être une hypersensibilité sensorielle ou une hyposensibilité sensorielle.

1) Pour une hypersensibilité, on constate chez l’enfant :

Une difficulté à chaque fois qu’il va manger son repas,

  • Une néophobie alimentaire,

  • Un refus de se brosser les dents,

  • Un manque d’exploration de la bouche.

Dans certains cas, l’enfant peut refuser de manger, ce qui laisse croire à une anorexie. Pourtant, c’est d’ordre physiologique, non psychologique.

2) En cas d’hyposensibilité sensorielle, l’enfant n’est pas réactif à toutes formes de stimuli buccaux :

  • Il ne reconnaît pas les aliments qu’il a dans sa bouche.

  • Il ne mâche pas, et avale tout ce qu’on met dans sa bouche.

  • Il joue avec les aliments dans sa bouche et avale trop vite.

Les cas à consulter chez un spécialiste

Dans certains cas, les troubles d’oralité nécessitent l’intervention d’un spécialiste, précisément un orthophoniste. Alors, il est conseillé de prendre un rendez-vous chez un expert quand l’enfant présente les symptômes suivants :

  • Il n’explore pas sa bouche avec les doigts entre 0 à 24 mois.

  • Il présente une néophobie alimentaire à 9 mois révolus.

  • Il refuse d’avaler des aliments solides au-delà de 12 mois.

  • Il ne joue pas avec une cuillère dans la bouche à 9 mois et plus.

  • Il présente une hypersensibilité alimentaire et perd du poids.

Lors de la consultation, l’orthophoniste va examiner sa motricité, son audition, son langage et sa déglutition.

DME, la Diversification menée par l’Enfant

La DME ou « diversification menée par l’enfant » représente une vraie révolution dans la méthode d’alimentation infantile.

Si la diversification alimentaire consiste à faire découvrir de nouveaux aliments et de nouvelles textures, la DME va mettre de côté les purées et les compotes. La diversification menée par l’enfant va permettre à votre petit bout de goûter, de sentir et de toucher à sa façon. Avec cette technique, il va apprendre par ses propres moyens sans l’intervention des parents.

Apprendre à manger tout seul

Cette approche révolutionnaire a pour objectif la stimulation de l’autonomie, de l’éveil sensoriel et gustatif de l’enfant.

La DME remplace les habituelles purées et compotes. L’assiette de l’enfant sera remplie d’aliments solides, comme des morceaux cuits, et de préférence avec une texture fondante.

D’un autre côté, l’enfant va explorer l’univers des aliments tout seul, sans aucune intervention tierce. Il doit trouver tout seul la manière de mettre l’aliment dans sa bouche.

De cette façon, l’apprentissage de l’enfant sera autodidacte. C’est plus facile pour lui de se construire avec ses propres expériences. Quand il saura saisir les morceaux qui lui plaisent, il va évoluer en apprenant tout seul à mastiquer, à déglutir, à boire et à explorer sa capacité buccale.

L’application de la DME

Dès que votre enfant atteint les 6 mois, vous pourrez appliquer la DME dans son alimentation (s’il se tient assis).

Pour débuter l’apprentissage, placez l’enfant sur sa table, le dos bien droit. Puis, proposez-lui un légume ou un fruit différent chaque jour. Si c’est la première, optez pour un brocoli. Il est facile à saisir pour ses petits doigts et la fleurette est facile à mastiquer en bouche. Ainsi, il pourra le mâcher à son rythme.

D’après les experts en puériculture, l’apprentissage est plus efficace avec un morceau plus grand que le poignet de l’enfant. Quand l’habitude commence à s’installer, vous n’avez qu’à varier les aliments, avec des féculents, des protéines, ou des fondants. Il est impératif de surveiller l’enfant, alors restez à ses côtés durant chaque repas.

Nos conseils

  • Au début de la DME, évitez les aliments huilés. L’enfant risque d’être démotivé s’il n’arrive pas à saisir l’aliment. Vous pourrez l’intégrer dans les préparations quand il a appris les essentiels.

  • N’oubliez pas que le lait reste l’aliment principal du jeune enfant, donc il ne risque pas de carences alimentaires.

  • Vu que l’application de la DME fatigue l’enfant, entre l’exploration, la mastication et la digestion, c’est plus pratique de commencer la technique au déjeuner, puis au goûter après 2 semaines si le bébé est prêt.

Les avantages qu’offre la DME

À 6 mois, l’enfant va apprendre les rudiments de l’alimentation avec la DME. Même si sa dentition n’est pas encore formée complètement, les morceaux fondants vont stimuler la mastication et la déglutition. En plus, cela va renforcer ses gencives et favoriser la formation de ses mâchoires.

La DME offre d’autres avantages à l’épanouissement et l’apprentissage de l’enfant, mais cette méthode facilite également la tâche des parents et des professionnels à l’éducation du bébé.

Sans limites sur la quantité

Avec la diversification menée par l’enfant, la quantité d’aliments n’est pas un souci. Selon les experts nutritionnistes, les bébés savent écouter leur satiété. Alors, on peut se lâcher sur la quantité des aliments. Pareil que pour l'allaitement, c’est instinctif chez nos petits.

Cela n’empêche qu’il ne faut pas oublier de varier les aliments au menu quotidien. C’est une occasion de faire confiance à votre enfant. Offrez-lui autant de morceaux qu’il veut ! Il sait quand son ventre est plein.

Gagner du temps sur l’apprentissage

La DME est un gain de temps considérable, au quotidien et sur le long terme. En effet, vous n’avez plus à préparer différentes purées et compotes. Le service est moins encombrant avec les gros morceaux d’aliments. En plus, le nettoyage après le repas est moindre, vu la taille des aliments.

Au début, l’enfant peut prendre du temps pour attraper, mastiquer et déglutir chaque morceau. Mais au bout de 2 à 3 mois, il se tient à table tout seul et prend du plaisir à manger avec les autres. Imaginez un bébé de 8 à 10 mois qui est autonome à chaque repas.

Un apprentissage ludique

Grâce à la DME, l’enfant est plus éveillé et découvre seul tout l’univers de l’alimentation. Être autodidacte facilite leur développement cognitif et leur adaptation. Ainsi, vous connaissez mieux les goûts de votre bébé. Le fait de déguster les aliments un à un lui apprend les textures (croquant, fondant, lisse…). Il découvre également leur odeur, leur couleur et leur goût.

L’apprentissage sur l’alimentation aide l’enfant à acquérir des notions nutritionnelles, même à l’âge adulte. Alors, il est important que les parents s’impliquent aussi dans l’application de la DME.

Une tour d’observation est-elle vraiment utile ?

La tour d’observation de Montessori ou tour d’apprentissage est un excellent outil pour développer la perception de l’enfant. En le plaçant en hauteur, le bébé découvre son entourage à sa façon, une phase importante pour son autonomie.

En effet, sur une tour d’observation, l’enfant voit son univers malgré sa petite taille. C’est une initiation très pratique pour développer son comportement, sa capacité cognitive et sa confiance en soi.

L’utilité d’une tour observatoire

Au quotidien, la tour d’observation offre à l’enfant une perspective des choses qui l’entourent, mais en hauteur. Avec cet outil, l’enfant a accès :

  • Au monde des adultes, ce qui permet d’observer et découvrir son entourage

  • Aux tâches du quotidien, il peut participer, vu qu’il est à la même hauteur que les adultes.

D’un autre côté, l’enfant est moins frustré, car il voit et entend tout ce qui se passe autour de lui. En plus, il se sent intégré dans la famille, car il est utile pour les grandes personnes.

En un mot, la tour d’observation est une vraie tour d’éveil qui permet à l’enfant de comprendre et d’apprendre son environnement. Ainsi sa curiosité est satisfaite et il peut développer toutes ses compétences à sa manière.

L’âge pour utiliser une tour d’observatoire

L’usage d’une tour d’observation est recommandé quand l’enfant a développé certaines capacités de mobilité. Alors, vous n’avez qu’à fabriquer la tour de votre bébé, quand il sait se tenir debout, marcher et monter les marches.

Même si chaque enfant a son rythme d’apprentissage, la tour d’observation est conseillée à 18 mois. L’enfant peut l’utiliser jusqu’à ses 6 ans. Sachez que cet outil est modulable et évolutif avec l’âge de votre enfant.

Dans la vie quotidienne, la tour d’observation est très pratique pour toutes les activités en famille. En cuisine, dans la buanderie ou sur la terrasse, elle permet à l’enfant de participer aux tâches familiales.

Astuces pour faire goûter plus d’aliments à son enfant

Pour initier votre jeune enfant au goût des aliments, il faut une pratique au quotidien. Ainsi, il faut être méthodique pour donner envie à votre bébé de déguster plus d’aliments. Alors, invitez votre enfant à participer à toutes les activités en cuisine. Ainsi, il va prendre du plaisir à découvrir les nouvelles saveurs et les nouveaux goûts d’aliments que vous allez proposer.

Toucher les aliments

À chaque repas, laissez l’enfant toucher ses aliments avec ses petits doigts. Après avoir lavé ses mains, laissez-le découvrir la texture de chaque morceau et apprendre à explorer ses sens et son alimentation. Ainsi, votre bout de chou a une idée plus précise de ce qu’il mange. Vous n’aurez plus de mal à lui faire manger, il y prendra du plaisir.

Une autre méthode, proposez-lui de préparer le repas avec vous. Il aura plus confiance en lui et se sentira utile, malgré sa taille.

Proposez-lui de les sentir

Pour éveiller ses compétences sensorielles, faites-lui sentir les aliments qu’il aime. L’enfant découvre ainsi la senteur des légumes et des fruits qu’il a dans son assiette.

Jouez sur l’émotionnel

Durant la diversification alimentaire, votre bébé va aimer d’autres aliments plus que d’autres. Alors, misez sur une émotion agréable pour lui faire découvrir un nouvel aliment. Montrez-lui qu’on peut faire des bisous à un brocoli s’il aime cela. Avec ces petits gestes, votre enfant aura confiance en son alimentation. Au fil des mois, il va prendre plaisir à manger et découvrir d’autres saveurs.

Syndrome du bébé coca

Selon les professionnels en pédiatrie, le syndrome du bébé coca est un phénomène chez les enfants qui aiment le sucre. Il se présente avec de petites dents de lait détruites par les caries. Ce syndrome touche les enfants de moins de 6 ans.

Dès la sortie des gencives, la dentition infantile est rongée par le sucre de leur soda ou leurs laits chocolatés. Selon les experts, le fait de boire des boissons sucrées dans le biberon toute la journée va favoriser le syndrome du bébé coca.

Une solution : brosser les dents et les gencives du bébé

Quand les parents n’ont pas réagi à la première apparition de dent noire, cela peut affecter la racine. Si vous envisagez d’enlever ces dents noires, elles risquent de n’apparaître qu’à partir de ses 6 ans. Par conséquent, manger sans dents de devant va créer des troubles alimentaires et de langage.

Pour y remédier, il faut brosser les gencives de votre bébé dès que la première dent est noire. Utilisez une compresse imbibée d’eau pour nettoyer les gencives. Puis n’hésitez pas à brosser la dentition de votre bébé avec un dentifrice fluoré.

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