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C'est quoi la grossophobie ?

Publié le 10 mars 2022

Photo marine

Marine
Diététicienne Nutritionniste et Co-fondatrice de Madietenligne

Suralimentation compulsive, manque de maîtrise de soi, comportements malsains, mauvaise condition physique, paresse, sédentarité... Il ne s’agit là que de quelques exemples de stigmatisations dont les personnes en surpoids ou obèses subissent de plus en plus souvent ces dernières années. Le phénomène a tellement pris de l’ampleur qu’il a même récemment fait l’objet d’un néologisme : la grossophobie. Ce terme a effectivement fait son entrée dans le dictionnaire, avec l’édition 2019 du Petit Larousse. Si cette forme de discrimination n’a rien de très nouveau, elle semble gagner du terrain avec l’essor d’internet et la prolifération des réseaux sociaux. Le nombre de victimes ne cesse ainsi d’augmenter. Pourtant, cette hostilité à l’égard des personnes de forte corpulence n’est pas sans conséquence. Marginalisées, ces dernières plongent souvent dans un isolement qui les conduit à un état dépressif, voire pire. Alors, de quoi s’agit-il réellement ? Qu’est-ce qui est à l’origine de cette discrimination sociale ? Existe-t-il des centres d’aide ou des associations de soutien pour les victimes ? Les détails dans cet article.

La grossophobie : une discrimination aux conséquences désastreuses

La grossophobie, dans une définition basique, est relative à la phobie de la grosseur. Elle se réfère aux préjugés que la société porte sur les personnes rondes, en surpoids ou obèses. C’est ainsi qu’elle adopte des attitudes négatives et développe des stéréotypes qui déterminent les perceptions erronées d’un physique qui ne suit pas les diktats idéologiques que la majorité d’entre nous a assimilés. Il s’agit d’une véritable discrimination qui est aujourd’hui devenue un vrai phénomène de société. Dans ce cas, les individus stigmatisent les personnes de forte corpulence. Celles-ci sont alors considérées comme inférieures sur le plan physique, intellectuel, moral, mais aussi vis-à-vis de la santé.

En effet, beaucoup pensent encore que le surpoids a une relation avec un comportement malsain à l’égard de la nourriture. Les sujets manqueraient alors de motivation et de volonté pour se reprendre en main. Ce système de croyances est généralement à l’origine de la grossophobie. Cependant, on ne considère pas toujours les conséquences de ces stéréotypes sur les victimes. Bien évidemment, elles varient d’un individu à l’autre. Il existe toutefois quelques cas de figure qui reviennent souvent.

Si la plupart pensent que les remarques sont essentielles pour pousser les personnes en surpoids à adopter un mode de vie plus sain, une étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal a notamment pu prouver le contraire. L’exposition à ces préjugés causerait en réalité une prise de poids encore plus importante dans la mesure où cette situation provoque des changements physiologiques et comportementaux. Cela encourage ainsi une mauvaise santé métabolique puisque le niveau de cortisol a tendance à augmenter dans ces circonstances.

Par ailleurs, la grossophobie impacte également sur la santé psychologique des victimes. Cette discrimination omniprésente favoriserait alors le développement de certains troubles. L’article « Quand le poids influence l’état mental… et réciproquement » de la Revue Médicale Suisse a notamment parlé de :

  • État anxieux et dépressif ;

  • Sentiments de culpabilité ;

  • Mauvaise image de soi ;

  • Perturbation de l’appétit et du sommeil.

Une autre conséquence de la grossophobie est également les discriminations à l’embauche. Tout cela peut conduire les victimes à l’isolement social.

Que dit la loi face à la phobie de la grosseur ?

La grossophobie est une discrimination encore peu signalée. Le nombre de militants ne cesse toutefois d’augmenter pour la dénoncer. Cela semble porter leurs fruits, ne serait-ce qu’au niveau de l’information sur l’existence de ce phénomène. L’objectif est simple : ne plus normaliser les stéréotypes, les stigmatisations et les hostilités faits à l’encontre des personnes grosses, en surpoids, obèses. Les différents mouvements qui se multiplient au niveau international incitent également les victimes à défendre leur droit dans ces situations.

Cependant, la réalité est bien souvent tout autre. En France, l’article 225-1 du Code pénal définit par exemple la distinction se basant sur l’apparence physique comme étant une discrimination. Les sanctions encourues dans ce cas peuvent alors être une amende (jusqu’à 45 000 euros) et/ou une peine de prison (pouvant s’étendre à 3 ans). Néanmoins, les comportements grossophobes s’avèrent souvent assez difficiles à prouver.

D’autant plus que cela se déroule généralement en ligne. Les réseaux sociaux offrent effectivement des plateformes qui permettent à chacun de s’exprimer. Heureusement, le renforcement de la loi Schiappa de 2018 a permis de soutenir encore plus la lutte contre les contenus haineux sur internet. Ce qui signifie que le harcèlement en ligne ou par le biais d’un quelconque support numérique peut également être dénoncé dès lors où cet acte altère la santé physique ou mentale de la victime.

De même, d’autres démarches peuvent être engagées si les discriminations se produisent dans le cadre professionnel. Aux termes de l’article L. 1132-1 du Code du travail, aucune personne ne peut notamment faire l’objet d’une quelconque mesure discriminatoire (y compris le refus d’embauche ou d’accès à un stage, le licenciement et les différentes sanctions). Il est dans ce cas possible de saisir le Conseil des Prud’hommes.

« Phobie des gros » : pourquoi fait-on ce phénomène ?

Si la « grossophobie » est un terme assez récent, la « peur des gros » n’est pas vraiment quelque chose de nouveau. En effet, chacun d’entre nous participe lui-même à l’instauration des diktats de l’apparence. La psychanalyste Catherine Grangeard s’est notamment exprimée sur le sujet en 2019 sur le site d’informations HuffPost. Selon elle, chacun adopterait alors un processus inconscient qui lui impose d’intégrer une norme sociale vis-à-vis de son rapport avec sa taille et son poids.

Ces injonctions commenceraient d’ailleurs dès le plus jeune âge. Le poids ferait effectivement partie des premières causes d’intimidation dans la cour des écoles. La culture de la minceur se poursuit plus tard et est même devenue omniprésente de nos jours. Il suffirait en effet de nous voir avant l’été essayant de perdre ces kilos en trop, voire tout au long de l’année s’efforçant de cacher ces petits bourrelets inesthétiques.

De cette perspective, quasiment tout le monde s’avérerait ainsi grossophobe. La grossophobie serait dans ce cas une manifestation de notre propre peur de devenir gros ou de ne plus pouvoir faire partie de ces diktats. Cependant, Catherine Grangeard a également relevé la différence entre « grossophobe » et « grossophobique ». S’il peut être tout à fait normal d’avoir une certaine appréhension sur son poids, la traduire en une hostilité (grossophobique) reste totalement un choix personnel.

Bien évidemment, la prolifération des médias sociaux n’y est pas non plus pour rien. Ces derniers favorisent en réalité l’expression de gestes et de commentaires grossophobes. Il est d’ailleurs bien souvent difficile de les dénoncer comme ces messages sont généralement délivrés sous forme de blagues ou de conseils. Pourtant, des remarques sur la prise de poids de certaines personnes sur un post par exemple ne font que contribuer au stigma.

Pareillement, dès lors où les informations sur les régimes alimentaires pullulaient sur ces plateformes, la dictature du bien-être et de la minceur était en marche. Paradoxalement, les réseaux sociaux représentent aussi un milieu idéal pour sensibiliser les utilisateurs, mais surtout pour dénoncer les discriminations sur la base du poids. C’est par exemple le cas du hashtag #balancetongrossophobe qui est devenu viral sur Twitter en 2020.

Victimes de grossophobie : quelles sont les adresses à connaître ?

Les conséquences de la grossophobie peuvent être très lourdes. Pour cause, il est souvent difficile de se sortir du cercle infernal qui s’alimente progressivement. C’est justement pour cette raison qu’il s’avère primordial de rechercher de l’aide lorsqu’on est victime d’une discrimination de quelque nature que ce soit.

Dans le cas de la grossophobie, Allegro Fortissimo représente un interlocuteur de choix à cet égard. Cette association de soutien des personnes corpulentes propose effectivement différents services qui peuvent s’avérer utiles. En plus de l’assistance téléphonique et des groupes de parole, elle met également à disposition de tous des informations précieuses sur la santé vis-à-vis de l’obésité. Cela permet d’obtenir non seulement un appui psychologique bénéfique, mais aussi de se situer par rapport à sa condition physique.

Cependant, d’autres centres d’aide et associations qui œuvrent dans la prévention et la lutte contre les violences en général peuvent pareillement offrir leur accompagnement. On peut par exemple citer :

  • La Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) ;

  • Femmes solidaires ;

  • Voix de Femmes ;

  • L’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT).

Pour ceux qui sont touchés par l’obésité, ils peuvent également s’adresser à d’autres structures qui proposent un accompagnement médical et psychologique adéquat. Citons :

  • La Ligue contre l’obésité ;

  • L’Association S.T.O.P. (Suivi et Techniques contre l’Obésité pour la vie) ;

  • Un combat une renaissance ;

  • L’association ARRONDIT ;

  • Le Poids du Partage ;

  • L’association Gras Politique...

Que penser de la « grossophobie médicale » ?

Malheureusement, la stigmatisation sociale du surpoids et de l’obésité s’accompagne de nombreuses conséquences néfastes. Les personnes de forte corpulence sont les premières à subir ces effets. Cependant, s’il est bien connu que ces stéréotypes entraînent différentes problématiques au niveau psychosocial, on oublie souvent ces conséquences sur la santé des victimes.

En réalité, les préjugés ou les comportements discriminatoires sont aussi devenus courants dans le milieu médical. Ils seraient effectivement omniprésents dans ce secteur. Et ce, à un tel point que le terme « grossophobie médicale » est aujourd’hui largement utilisé. Dans ce cas, les médecins et autres professionnels attribuent au poids corporel du patient une myriade de problèmes de santé. Toutefois, le vrai souci réside dans le fait que cette association bien-être/kilos peut potentiellement conduire à des erreurs de diagnostic.

Pour cause, le spécialiste se concentre davantage sur le traitement de l’obésité plutôt que de rechercher l’origine réelle des pathologies dont souffre le patient. La perte de poids est ainsi prescrite en guise de solution pour se débarrasser d’un quelconque souci de santé. Là encore, le poids est considéré uniquement comme une responsabilité personnelle, ce qui empêche certains patients de bénéficier d’une prise en charge adéquate. Pour rappel, certaines maladies comme celles touchant les glandes endocrines, les déséquilibres hormonaux, l’hypothyroïdie ou une affection de la glande surrénale peuvent par exemple être à l’origine de l’obésité.

La grossophobie médicale participe alors non seulement à la perpétuation de la croyance sociétale erronée selon laquelle le poids est un marqueur utile de la santé. Elle empêche également l’octroi de traitements appropriés pour les patients. À cet égard, on peut notamment se référer à l’étude intitulée « Impact of weight bias and stigma on quality of care and outcomes for patients with obesity ». (Impact des préjugés et de la stigmatisation liés au poids sur la qualité des soins et les résultats des personnes souffrant d’obésité.) Selon celle-ci, les patients en surpoids sont parfois moins bien pris en charge que leurs homologues de taille normale. Cela peut d’ailleurs avoir des conséquences mortelles.

C’est justement pour cette raison qu’il convient d’éliminer des habitudes médicales tout modèle de soins de santé inadéquatement centré sur le poids. D’autant plus que cette approche peut pousser les personnes en surpoids ou obèses à développer une aversion pour ce milieu. Certaines d’entre elles vont même jusqu’à refuser de chercher un traitement médical pour ne pas subir le stress psychologique causé par la honte du corps, mais surtout par les attitudes négatives reçues vis-à-vis de ce problème.

Existe-t-il plusieurs formes de grossophobie ?

La société dans laquelle on évolue est impitoyable... Encore plus lorsqu’il s’agit du sort des personnes en surpoids. Du refus à l’emploi aux insultes désobligeantes, les victimes racontent des scénarios aussi divers que différents. Cependant, il convient de rappeler que la grossophobie se présente sous deux formes.

La grossophobie systémique

On retrouve tout d’abord la grossophobie systémique. Il s’agit principalement d’un ensemble de discrimination indirecte qui s’applique à une catégorie de personnes avec une forte corpulence. Ces dernières peuvent par exemple énumérer une grande liste d’équipements qui ne sont pas adaptés à leur physique, mais qui restent néanmoins nécessaires à leur quotidien.

73 % des Français utiliseraient notamment les transports en commun. Et pourtant, il suffit de voir la disposition des sièges avec les accoudoirs dans certains véhicules pour déterminer la morphologie des personnes qu’elles peuvent accueillir. Il peut même arriver que les victimes de la grossophobie soient parfois contraintes de prendre deux billets pour ne pas « encombrer » les autres passagers.

De même, certaines dispositions ont également tendance à marginaliser les individus considérés gros. Ces derniers doivent par exemple suivre des conditions de transport particulières pour se rendre à l’hôpital comme les ambulances traditionnelles ne peuvent prendre en charge les patients de plus de 130 kilos. Néanmoins, il est difficile de ne pas saluer les efforts des différentes institutions aujourd’hui pour s’équiper des matériels adaptés pour les besoins de ces patients.

Toutefois, les cas les plus flagrants restent encore ceux du domaine de la mode. En effet, différentes marques proposent souvent des vêtements à taille unique. Il est pourtant difficile de rentrer dans ces derniers lorsqu’on ne fait pas du 36 ou au mieux du 38. Et même si un nombre croissant d’enseignes se lance aujourd’hui dans la production grande taille, le fait est qu’une vision étriquée de la mode pousse encore la majorité d’entre elles à confectionner principalement des offres pour les consommateurs qui ne présentent pas de « kilos en trop ». Les fameuses grandes maisons françaises en sont un exemple parfait.

La grossophobie ordinaire

Il s’agit de la grossophobie à proprement parler... La forme qui se réfère à un ensemble de comportements haineux et d’attitudes d’hostilité adoptés à l’encontre des personnes grosses. Elle se traduit généralement par des commentaires comme le classique « Les gros n’ont qu’à arrêter de manger » ou encore des remarques qui prennent la forme de « Êtes-vous sûr de vouloir prendre un dessert en plus ? ». Certains se lancent même dans les insultes et les moqueries pour devenir de véritables harceleurs. Les attaques peuvent parfois être si violentes qu’il est difficile pour les victimes de les ignorer.

Comment faire face à cette discrimination ?

Les solutions se trouvent d’abord au niveau individuel. Après tout, la grossophobie émane, comme précédemment mentionnée dans cet article, d’une peur de devenir soi-même gros. Cependant, cette appréhension ne procure aucun droit à quiconque d’adopter une attitude de stigmatisation et de discrimination envers les personnes de forte corpulence.

En effet, il revient à ces individus et leurs médecins à eux seuls de déterminer leur état de santé. Et dans ce cas encore, le corps médical doit s’abstenir de jugements malveillants qui peuvent inciter les patients à refuser de se soigner. Cela participerait en même temps à la promotion d’une prise en charge équitable et adéquate pour chacun. L’accompagnement et le suivi doivent ainsi être similaires pour tout le monde, quels que soient les chiffres affichés sur la balance.

Par ailleurs, le problème n’est pas tant dans la détermination de la fatalité ou non du sort des personnes en surpoids ou obèses. Ce sont plutôt les actes qui visent sciemment à oppresser une catégorie particulière à cause de l’apparence physique. Que ce soit en milieu scolaire, professionnel ou social, il incombe donc à chacun de s’abstenir de porter des jugements non fondés. Mener des campagnes de sensibilisation peut par ailleurs se montrer efficace.

Quant aux victimes, la première solution consiste à restaurer l’image de soi. En effet, le tour de taille ne détermine pas la valeur. Toutefois, ce parcours peut être particulièrement difficile. C’est pourquoi différentes associations et centres d’aide ouvrent de nos jours leurs portes à ceux qui subissent cette violence morale au quotidien. Participer à un groupe de parole peut notamment s’avérer utile pour profiter d’un moment de partage et de conseils pour mieux faire face aux problèmes. Il s’agit également d’un appui imparable pour trouver les solutions adéquates si un traitement s’impose.

À mesure que les mouvements de « body positive » prennent de l’ampleur, de plus en plus de personnes entament également une démarche menant vers l’acceptation de soi et de son corps. Mais encore une fois, il s’agit généralement d’un travail de longue haleine. L’appui d’un professionnel de la santé psychologique ou d’une personne bienveillante peut donc jouer un rôle important dans ce cas.

De même, il peut s’avérer utile de s’informer sur ce qu’est réellement l’obésité et à quel moment cette pathologie peut porter atteinte à sa santé avant de se condamner ou de condamner quelqu’un d’autre. De plus, il s’agit d’une maladie multifactorielle qui nécessite un diagnostic précis avant d’entamer un processus de traitement quelconque. Mais plus important encore, il convient d’arrêter de perpétuer les stigmatisations en réagissant par exemple positivement aux blagues et commentaires grossophobes.

Surpoids et obésité : les chiffres clés à savoir pour la France

La grossophobie mérite une réelle attention dans la mesure où l’obésité est un problème au niveau mondial. Si ses conséquences néfastes ne sont plus à prouver, il convient de lutter contre les attitudes de stigmatisation ainsi que les stéréotypes qui portent véritablement atteinte à la santé psychologique des patients. C’est d’autant plus important lorsqu’on connaît l’ampleur que ce phénomène a prise à l’échelle mondiale. L’OMS estime par exemple le nombre d’adultes en surpoids à 1,9 milliard. Tandis que ce chiffre serait de 340 millions en ce qui concerne les enfants de 5 à 19 ans (38 millions pour les moins de 5 ans). Cela représente un nombre significatif de personnes concernées.

Le problème de surpoids et d’obésité constitue même un enjeu à dimension internationale. Pour la France, ce serait plus de 8,5 millions de personnes qui se retrouvent en situation d’obésité selon la Ligue contre l’obésité. Plus de 1 million d’entre elles souffrirait de la forme massive (avec un indice de masse corporelle dépassant 40 kg/m²). Ce qui en fait donc une proportion de 2 % de la population de l’Hexagone.

Pourtant, la grossophobie ne cesse de gagner du terrain, malgré le fait que de plus en plus de personnes en soient touchées. Dans ce cas, il faut se référer à l’enquête réalisée par l’Institut Odoxa en 2020. Selon celle-ci, les stigmatisations vont quatre fois plus à l’encontre des enfants en situation d’obésité. Il en est de même pour 47 % des jeunes femmes qui présentent des problèmes similaires. Les adolescentes seraient cependant celles qui souffriraient le plus de la situation puisque 54 % d’entre elles en sont victimes.

C’est justement pour toutes ces raisons qu’il convient de prendre des mesures adéquates pour lutter contre la grossophobie.

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