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Tout sur le Nutri-Score !

Publié le 26 octobre 2022

Photo marine

Marine
Diététicienne Nutritionniste et Co-fondatrice de Madietenligne

Le Nutri-Score a fait son entrée en France en 2017. Ce petit logo apposé sur les produits, représente un système d'étiquetage nutritionnel à cinq niveaux allant de la lettre A à la lettre E. Mais quelles sont ses spécificités ? Explications.

D’évidence, ceux qui arpentent les rayons pour faire leurs courses sont au courant de l’existence du Nutriscore. Tout du moins, ils savent qu’il s’agit de ce petit logo avec des codes couleur et des indications en lettre de A jusqu’à E. Mais qu’est-ce qui se cache vraiment derrière toutes ces indications ? La notation Nutriscore fait-elle vraiment l’unanimité ? Est-elle vraiment efficace pour une meilleure alimentation ?

Nutriscore : qu’est-ce que c’est ? 

Nutriscore est connu de tous sous la forme d’un petit logo imprimé sur les emballages des produits alimentaires. Des lettres et des couleurs indiquent la note de chaque produit en matière de valeurs nutritionnelles. Les lettres A, B, C, D, E et des couleurs indiquent leurs valeurs nutritionnelles.

Les produits qui sont évalués le plus positivement sont classés A ou vert foncé. Ceux qui sont évalués le plus négativement sont classés E ou rouge. Selon la réglementation européenne, l’apposition de ce logo sur les emballages des produits alimentaires industriels remplit la déclaration nutritionnelle obligatoire.

Qui a créé le Nutriscore ?

La création de Nutriscore répond au règlement européen, appelé INCO, numéro UE n° 1169/2011. Celui-ci stipule que les consommateurs doivent avoir accès à des informations de base comme la déclaration nutritionnelle et la liste des ingrédients. Et pour que tous les consommateurs comprennent facilement ces informations, d’autres modes d’expressions et de présentation sont les bienvenus.

Pour répondre à la demande du ministère des Solidarités et de la Santé, la Santé publique France a mis au point un système d’étiquetage nutritionnel à poser bien en vue sur les emballages des produits alimentaires industriels. Au départ, le producteur appose le Nutriscore seulement s’il le souhaite. Le but du développement du Nutriscore est d’aider le consommateur à déchiffrer facilement les informations nutritionnelles. Ainsi, il pourra choisir facilement les produits à acheter.

La première mise en place du Nutriscore en France date de 2017. Elle s’est basée sur les travaux d’une équipe dirigée par le professeur Serge Hercberg avec l’appui de l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire) et du HCSP (le Haut Conseil de la Santé publique). Depuis sa mise en place en France, de nombreux pays européens ont pris la décision de recommander son usage. Citons par exemple la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Avec une base de calcul arbitraire, le Nutriscore est-il fiable ? 

Le Nutriscore a permis à plusieurs producteurs d’améliorer la valeur nutritionnelle de leurs produits. Toutefois, nombreux sont ceux qui le critiquent.

Nutriscore : une notation qui n’est pas pertinente

En Belgique par exemple, la fédération alimentaire belge (Fevia) a exposé ses inconvénients. Selon cette entité, l’alimentation saine n’est pas déterminée par la teneur de certains composants dans un produit alimentaire donné. Elle est déterminée par le mode de vie du consommateur. À quelle fréquence consomme-t-il un produit ? Quelle quantité et quel type de produit prend-il à chaque fois ?

Selon cette fédération, il n’y a pas d’aliment sain ou malsain. C’est la façon de consommer qui nuit à la santé et non l’aliment en lui-même puisque scientifiquement, chaque matière nutritive à sa fonction dans le corps. Le code couleur sur logo imprimé sur l’étiquette pour définir si tel ou tel produit est sain ou non n’est donc pas pertinent ni fiable.

Les limites de Nutriscore

En principe, le Nutriscore devrait avoir un potentiel pratique. Toutefois, certains paramètres ne sont pas pris en compte par ce système de notation et de classification. De ce fait, il présente ses limites pour évaluer la pratique de l’alimentation équilibrée et les nouvelles attitudes alimentaires des consommateurs.

Nutriscore et sa base de 100 grammes : une base de calcul arbitraire

Tout d’abord, la notion de portion est quelque peu relative. Nutriscore permet d’évaluer les produits sur la base de 100 grammes de produit. Il ne considère donc pas la vraie quantité qui sera réellement consommée. En l’occurrence, la consommation convenable d’une portion de fromage est de 30 grammes par jour. Ce n’est pas 100 grammes par jour. Le Nutriscore du fromage est donc relativement modeste.

Les micronutriments négligés dans la notation Nutriscore

Deuxièmement, le Nutriscore ne prend pas en considération la présence des micronutriments. Or, les vitamines, les minéraux et les oligoéléments sont indispensables pour la santé du corps. Le calcium que le fromage recèle n’est donc pas pris en compte dans le calcul de Nutriscore. Pourtant, il participe au bon développement des os et des dents.

Les aliments ultratransformés, ou à forte teneur d’additifs sont bien notés

Troisièmement, le Nutriscore néglige aussi le degré de transformation du produit. Les produits qui ont subi une transformation très avancée et qui contiennent un très grand nombre d’ingrédients et de produits additifs peuvent obtenir paradoxalement une très bonne note. D’un autre côté, des aliments qui ont une liste d’ingrédients très courte et très simple, comme le fromage, obtiennent une très mauvaise note avec Nutriscore.

Avoir une vision plus globalisée de l’alimentation

La santé, le bien-être et l’équilibre alimentaire dépendent de l’existence de toutes ces sortes d’aliments qui existent. Tout le secret réside dans la consommation avec des proportions raisonnables et bien composées. La combinaison des aliments d’origine animale et végétale contribue à ce bon équilibre nutritionnel et respecte l’environnement. I

L’attribution du logo Nutriscore : Comment ça marche ?

Le logo Nutriscore est attribué en se basant au score. Ce dernier est évalué à partir d’une portion de 100 grammes pour les aliments consistants et 100 ml pour les aliments liquides. L’analyse évalue la quantité :

  • Des nutriments et aliments qu’il faut favoriser tels que les fibres, les protéines, les fruits, les légumes, les légumineuses, les fruits à coques, l’huile de colza ou de noix ou encore d’olive.

  • Des nutriments à limiter comme les acides gras saturés, le sucre ou le sel.

Le score obtenu par ce calcul permettra de classer le produit en lui attribuant une lettre et une couleur.

La remise de la marque Nutriscore à un produit

L’attribution du droit d’utilisation du Nutriscore à un produit alimentaire est gratuite. Il suffit aux entreprises désirant faire usage du Nutriscore de se connecter aux sites suivants :

Pour les marques mises en vente uniquement en France

Tout individu ou entreprise qualifiés qui désire employer la marque Nutriscore doit faire une demande en France par le biais d’une inscription sur le site : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/nutri-score_enregistrement_france.

Pour les marques mises en vente dans plusieurs pays (incluant éventuellement la France) ou dans un pays qui ne dispose pas encore de procédure d’inscription (comme l’Allemagne, la Belgique ou le Luxembourg) : l’intéressé doit se connecter au site suivant pour un enregistrement : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ns_international_registration_procedure.

Quelles sont les informations requises à l’enregistrement ?

En effectuant son enregistrement, le demandeur doit inscrire :

  • Son identification et son activité,

  • Une information détaillée sur les produits concernés par la demande de classification Nutriscore,

  • Un engagement d’utilisation du logo pour tout produit mis en vente sous la marque qu’il inscrit,

  • Son engagement à respecter le règlement d’utilisation.

Les documents qui font office d’autorisation d’utilisation du logo et de la marque sont envoyés par courriel. C’est Santé publique France qui l’attribue à l’exploitant. Ce dernier peut utiliser le logo dès qu’il aura reçu les fichiers électroniques. Il n’a pas besoin d’attendre que la Santé publique France émette une validation.

Quels sont les documents requis pour la demande ?

Parmi les dossiers à fournir pour la demande d’exploitation du logo et de la marque Nutriscore, il y a une copie du règlement d’usage avec ses annexes, dont :

  • l’annexe 2 qui comporte une charte graphique munie des détails techniques et des modèles d’utilisation (version française et anglaise)

  • l’annexe 4 (visible en cliquant ici) qui contient un fichier à envoyer à l’Observatoire de l’alimentation (Oqali) dans un délai d’un mois à partir de la sortie en magasin ou en commerce électronique. Ceci vaut exclusivement pour les marques exploitées en France, par ce lien (il faut retenir que ce fichier doit être transmis uniquement sur le site et non par mail ni par voie postale)

  • des fiches de questionnaires relatifs à des détails scientifiques et techniques (version française et anglaise)

  • un tableau (version française et anglaise) qui permet de calculer le Nutriscore des produits (celui-ci n’est pas fourni par l’Oqali).

À qui s’adresser pour plus d’information ?

Si vous avez besoin de plus d’informations sur le calcul du score et sur l’utilisation de la marque Nutriscore et du logo de classification, voici les adresses. Les adresses varient selon le marché concerné :

  • pour le marché de France : nutriscore@santepubliquefrance.fr

  • pour le marché de la Belgique : nutri-score@health.fgov.be

  • pour le marché de la Suisse : nutri-score@blv.admin.ch

  • pour le marché de Luxembourg : Nutriscore@alim.etat.lu

  • pour le marché de l’Allemagne : nutri-score@bmel.bund.de

  • pour les autres pays : nutriscore@santepubliquefrance.fr

L’adresse pour transmettre les données, la question et les remarques à l’Oqali, il faut se connecter sur oqali@anses.fr.

Que pensent les labels du Nutriscore ?

De nombreuses filières se sont liguées contre le Nutriscore. Les fabricants d’aliments comme les fromagers et les charcutiers reçoivent trop de notes négatives à cause de la teneur élevée en matière grasse et en sel de leurs produits (il faut dire que les fromages et la charcuterie ont comme spécificité la matière grasse).

Les industriels de l’agroalimentaire se sont ligués dans des fédérations en France et en Allemagne. Ils ont déjà attaqué le logo multicolore de Nutriscore depuis 2016. C’est également le cas de Serge Hercberg, l’ex-président du Programme national Nutrition Santé et chef de l’équipe de chercheurs qui ont mis au point le Nutriscore,

Mais l’intensité de cette revendication a peu à peu baissé en France. Certains poids lourds de l’agroalimentaire comme Kellogg Serge Hercberg, ancien président du Programme national Nutrition Santé, et chef de l’équipe de chercheurs à l’origine du Nutriscore se sont convertis à Nutriscore.

Toutefois la plupart des géants de l’agroalimentaire continuent leur opposition à ce logo. C’est le cas de Coca-Cola, de Mars, de Ferrero, de Mondelez, de Lactalis, d’Unilever, de Kraft, etc.

Il est prévu que l'algorithme du Nutri-Score évolue au cours des prochains mois pour être davantage en adéquation avec les recommandations alimentaires. Des changements sont à prévoir sur les huiles moins riches en acides gras saturés, qui bénéficieront d’une meilleure classification. Il sera aussi plus facile d’identifier des céréales raffinées ou non, la teneur en sucre ou en sel des aliments sera davantage mise en avant, les poissons gras seront mieux classés, les produits laitiers sucrés ou non seront différenciés, les fromages à faible teneur en sel obtiendront une meilleure note… Enfin, la viande rouge sera moins mise en avant que la volaille.

Les changements auront pour but d’être en cohérence avec les recommandations nutritionnelles concernant la santé.

Les campagnes des filières pour s’opposer au logo Nutriscore

La campagne électorale en vue des élections régionales et départementales a été l’occasion pour les opposants au logo de se manifester. Plusieurs appellations se sont exprimées sur les réseaux sociaux et dans la presse. Les personnages politiques qui le défendent l’ont soutenu au nom de la défense du terroir et du local.

Les principaux manifestants sont les exploitants de produit d’appellations de qualités diverses, tels que :

  • Le signe de qualité ou d’origine (Siqo),

  • Le Label rouge,

  • L’appellation d’origine protégée (AOP pour le fromage Roquefort),

  • L’IGP, STG (comme l’IGP viticole de Pays d’Oc ou encore le porc noir de Bigorre).

De nombreuses entreprises et exploitants publient sur le net et les réseaux sociaux des messages qui dénoncent le Nutriscore. Pour cela, ils vantent les bienfaits du fromage sur le plan de la nutrition.

Plusieurs spécialités, surtout le fromage et la charcuterie, obtiennent souvent de mauvaises notes. Ils se contentent souvent des notes D ou E. ce sont les notes les plus basses. Tout cela est basé sur leur forte teneur en sel et en matières grasses saturées.

Deux grands incompatibles : le Nutriscore et le fromage

Le dressage sur l’étiquette du tableau nutritionnel conforme à des règles bien précises (sur le contenu, la forme et les unités, etc.) est obligatoire depuis l’année 2016. Il s’agit là de la déclaration nutritionnelle obligatoire. C’est le règlement européen N° 1169/2011 portant sur l’information des consommateurs sur les aliments.

Les fabricants de nourriture industrielle peuvent aussi ajouter des symboles qui complètent ces informations. À la sortie du règlement, c’était facultatif. Mais des discussions se sont déjà engagées pour le rendre obligatoire. L’utilisation de Nutriscore a donc été recommandée par l’État français depuis le 31 octobre 2017.

Même si des adaptations pour les produits laitiers ont été faites, encore environ 90 % des fromages sont classés en D (80 %) ou en E. Par conséquent, il est impossible pour les consommateurs d’effectuer un choix rationnel au moment d’acheter du fromage. Sans oublier que le fromage se consomme à raison de 30 grammes par jour et non 100 grammes comme dans la base de calcul de Nutriscore.

La plupart des fromages et des fromages AOP et IGP sont notés D (environ 93 %) et E (environ 6 %). Pourtant, ces produits doivent répondre à un cahier des charges bien précis. C’est pourquoi une reformulation pour obtenir un reclassement de ces produits est impossible (comme la teneur en matière grasse et en sel). Ce procédé est faisable pour les autres catégories de produits alimentaires, telles que les plats composés. Ainsi Nutriscore se retrouve contre le fromage. Pourtant, c’est une marchandise, dont la qualité est reconnue et la valeur protégée en Europe.

Les producteurs de fromages représentés par l’Association de la Transformation laitière française (Atla) font donc la déclaration suivante :

  • Premièrement, le Nutriscore ne permet pas de mettre en valeur l’importance du fromage dans l’équilibre alimentaire par rapport à d’autres produits. Il n’aide pas les consommateurs dans les choix des meilleurs produits de la même catégorie. Il ne permet pas d’encourager les producteurs à reformuler leur fromage.

  • Il est possible d’adapter le Nutriscore pour le fromage s’il tient compte de leur teneur en calcium et de leur distribution parmi les diverses classes de système.

Les professionnels du fromage réclament donc la révision du mode de calcul du Nutriscore. Cela permettra l’amélioration du logo afin de le rendre plus pertinent. De cette manière, il permettra au consommateur d’effectuer un choix judicieux et éclairé.

Le Nutriscore, obligatoire depuis 1er janvier 2021

Un amendement du 21 février 2019 de l’article 3 s’est ajouté au nouvel article L.2133-3 au Code de la Santé publique. Le caractère facultatif de l’apposition du Nutriscore est aboli et il devient obligatoire.

Désormais, les publicités sur les aliments doivent être accompagnées de la déclaration nutritionnelle et du logo Nutriscore selon l’article L.3232-8. Les publicités en ligne, à la radio ou à la télévision diffusées à partir de la France doivent se conformer à cette obligation. Celles qui viennent de l’étranger en sont dispensées. Les publicités imprimées doivent aussi apposer le logo Nutriscore.

Néanmoins, moyennant le versement d’une certaine somme auprès de l’Agence nationale de santé publique, l’exploitant peut se soumettre à cette obligation. Il peut omettre de mentionner cette étiquette Nutriscore dans ses messages publicitaires.

Voici comment est fixé le montant de ces versements :

Pour les messages publicitaires : le montant de la contribution est basé sur le montant annuel du budget publicitaire destiné à cette campagne exempte de remise, de rabais, de ristourne et de taxe. La somme à payer représente 5 % de ce budget publicitaire.

Pour les autres types de promotion : le calcul est basé sur la valeur ajoutée des dépenses de réalisation et de distribution de l’année précédente. La somme à payer est de 5 % de celle-ci.

Quelles sont les différentes applications existantes pour évaluer ses aliments ?

Nutriscore n’est pas le seul moyen d’évaluer la qualité nutritionnelle des aliments afin d’aider le consommateur dans son choix. Il existe aussi des applications qui permettent de le faire automatiquement à l’aide d’un smartphone.

Parmi les plus utilisés, il y a :

  • Yuka

  • BuyOrNot

  • Kwalito

  • Open Food Facts

Yuka

En janvier 2017, trois jeunes entrepreneurs ont inventé le Yuka. Cette application a connu un grand succès avec 5,6 millions de téléchargements. Il permet de donner le feu vert, rouge, ou orange aux denrées alimentaires mises en vente sur le marché.

Il est facile à utiliser. Vous scanner juste le code-barres du produit et vous être mis au courant de sa note ; le critère de notation est basé sur la qualité nutritionnelle des produits :

  • La quantité d’énergie,

  • La teneur en graisses saturées,

  • Le taux de sucre,

  • Le taux de sel,

  • La composition en fruits, et légumes,

  • La teneur en fibres ou encore en protéines.

BuyOrNot

Cette application n’analyse pas uniquement les compositions des produits alimentaires. Elle nous permet également d’effectuer un achat responsable et éthique. Une simple numérisation permet de décrypter l’impact environnemental du produit. Elle permet de renseigner sur la manière dont la marchandise est fabriquée. Elle évalue ainsi son mode de fabrication, son respect ou non du bien-être des humains et des animaux. Cette application a pour but d’aider les consommateurs de façon responsable.

Kwalito

Cette application se distingue des autres par le fait qu’elle permet au consommateur de cataloguer le produit recherché. Ainsi vous pouvez effectuer un achat selon que le produit contient ou non de l’huile de palme, des additifs toxiques, du gluten, du lactose, de l’arachide, des fruits à coque. Vous pouvez aussi faire des achats en respectant les exigences nutritionnelles d’une femme enceinte, d’un végétarien ou d’un végétalien. Il suffit d’entrer ces paramètres et le verdict tombe.

Open Food Facts

L’application Open Food Facts peut répertorier plus de 547 000 produits. Ces produits sont enregistrés dans la base de données d’Open Food Facts. C’est une base collaborative. D’ailleurs, Yuka et d’autres applications utilisent cette base de données. Elles sont également produites par tout le monde et pour tout le monde, d’où le nom de base de données collaborative citoyen. Voici d’autres renseignements que le consommateur peut en tirer :

  • Les additifs,

  • Les éventuels allergènes,

  • Les labels,

  • Les informations de traçabilité,

  • L’empreinte carbone.

  • Le consommateur peut participer à la constitution de cette base de données.

Y’AQuoiDedans

Y’AQuoiDedans est une application mobile lancée le 5 septembre 2012. Elle se base également sur les bases de données Open Food Facts. Et comme Yuka, elle permet de détecter si le produit contient ou non des produits à controverse par le biais d’une simple numérisation (scan). C’est le Magasin U qui a conçu cette application. Elle entend supprimer 82 substances controversées.

Nutriscore est un système d’évaluation de qualité nutritionnelle des produits alimentaires commercialisés. Il a été imposé par le pouvoir public français. Il vise à protéger le consommateur et à pousser les producteurs à améliorer leurs produits. Mais plusieurs labels et appellations ainsi que des producteurs dénoncent le caractère arbitraire de ses critères et de son mode de calcul. C’est le cas des producteurs de fromages qui obtiennent toujours injustement de mauvaises notes, selon eux.

Si vous avez besoin d’avoir l’avis d’un.e professionnel.le de la nutrition pour vous guider dans vos choix alimentaires, contactez un.e diététicien.ne.

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